L’intelligence artificielle fait aujourd’hui partie des outils qui transforment notre manière de produire du contenu. Mais dans le cadre d’une WebTV professionnelle, elle n’agit pas seule. Ce n’est pas la magie d’un bouton : c’est l’interaction avec l’humain qui permet d’en tirer le meilleur. Voici un retour d’expérience complet sur l’usage de ChatGPT dans un studio vidéo agile.
ChatGPT dans un studio ? Oui, mais pas sans pilote.
Depuis que je produis mes vidéos pour WebTV Pro, j’ai intégré ChatGPT à mon workflow. Pas comme une solution miracle, mais comme un partenaire invisible, discret, mais redoutablement efficace.
Et pourtant, chaque idée part d’un point très clair : l’inspiration, l’intuition, la ligne éditoriale, la vision du sujet… tout cela reste profondément humain.
ChatGPT n’invente pas les thèmes à ma place. Je viens avec une envie, une intention, une cible, un message. Et c’est à partir de là que commence un véritable dialogue.
Ce n’est pas une simple commande lancée dans le vide. C’est une série d’échanges, d’itérations, de reformulations, comme avec un collaborateur. Je challenge les réponses, je reprécise mes besoins, je corrige certains termes. Parfois, je jette tout et je recommence. Mais au bout du compte, cela me permet d’aller plus vite, plus loin, avec plus de clarté.
1. Concevoir plus vite, sans sacrifier les idées
Le plus gros gain, c’est en amont. ChatGPT m’aide à structurer mes idées :
- Quels sont les bons angles ?
- Quel format adopter ?
- Comment rendre le sujet pédagogique et engageant ?
- Quelle accroche pour YouTube ? Quel ton pour LinkedIn ?
Je reste toujours à l’origine du sujet. Mais l’IA devient un sparring-partner éditorial, qui me propose des formulations, des titres, ou des plans d’épisodes. C’est de l’assistance éditoriale augmentée, qui reste guidée par l’expertise humaine.
2. Des scripts plus fluides… coécrits ligne à ligne
Pour chaque épisode, j’utilise ChatGPT pour écrire mes textes de prompteur. Mais là encore, ce n’est pas du “copier-coller”.
Je demande une structure spécifique, un rythme adapté à ma diction, un ton précis. Je relis, j’ajuste, je recoupe.
En réalité, je ne laisse jamais ChatGPT écrire à ma place. Je lui demande de m’accompagner dans un cadre que je définis : 200 à 250 mots par slide, pas de puces, phrases courtes, style clair. Et j’apporte toujours ma touche finale, ma manière de parler, mon regard métier.
3. Un allié dans l’automatisation, pas un opérateur magique
Dans mon studio, j’utilise CentralControl.io pour automatiser la régie. À partir du script, je déclenche des changements de plans, l’enchaînement des slides, le contrôle du prompteur.
Mais même là, ChatGPT ne fait pas tout. Je lui demande de m’aider à structurer les indications dans mon script : où mettre un (Input1), un (Input2), une pause.
C’est moi qui pilote, lui qui m’aide à gagner du temps sur le formalisme.
4. Mieux diffuser grâce à la réutilisation intelligente
Une fois la vidéo prête, ChatGPT devient un assistant de diffusion. Il m’aide à générer :
- la description YouTube,
- les hashtags,
- les chapitres cliquables,
- un article de blog résumé,
- un post LinkedIn rédigé.
Mais là encore, je choisis ce que je garde, ce que je reformule. Il me fait gagner beaucoup de temps sur les versions alternatives, mais je reste le garant de la cohérence éditoriale.
5. L’IA comme révélateur d’idées, pas comme créateur unique
Ce que je retiens après des mois d’utilisation quotidienne, c’est que ChatGPT est un amplificateur. Il me permet de produire plus, de tester des idées, de décliner mes contenus en différents formats.
Mais il ne remplace ni ma vision éditoriale, ni mon rôle de formateur, ni mon identité.
Et surtout, il ne produit rien de bon si l’intention de départ est floue. Tout part de moi, de mon angle, de mon expérience terrain.
Conclusion : l’IA est puissante… à condition d’être bien dirigée
On pourrait croire que ChatGPT est un “générateur de contenu”. Mais c’est avant tout un outil de conversation créative.
Ce que j’en fais dépend de la qualité des échanges que j’instaure avec lui. C’est un assistant intelligent, pas un auteur. Un outil qui m’oblige à clarifier mes idées, à poser mes objectifs, à structurer mon discours.
Dans une WebTV professionnelle, cela devient un levier d’agilité, de gain de temps et de cohérence éditoriale. Mais jamais une solution automatique.
À suivre bientôt sur WebTV Pro…
Je prépare plusieurs vidéos pour montrer concrètement comment j’utilise ChatGPT dans mes productions :
- Comment je structure un épisode avec lui
- Comment j’automatise ma régie via CentralControl
- Comment je décline un contenu principal en plusieurs formats
Je mettrai à jour cet article avec les liens vers chaque vidéo publiée.
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