La régie vidéo est un endroit complexe en studio qui doit repondre à des critères techniques, mais aussi à des critères parfois surprenants comme l’illustre la photo en en-tête.
Il y a deux éléments dans un studio de télévision qui ont un effet waouuu pour le public qui vient une première fois, et c’est un sentiment qui perdure :
La lumière quelque peu ébloussisante dans le studio lui même, et la régie avec ces innombrables écrans, les boutons qui s’illuminent, clignottent, dont on imagine qu’ils ont une fonction, mais qu’on a aucune idée à quoi ils peuvent bien servir.
Et question que faire en cas d’absence du réalisateur producteur ?
Comment choisir sa régie, son mélangeur vidéo ?
Souvent quand on débute par exemple, on aura tendance à choisir une solution peu onéreuse, simple et dont on arrive facilement à comprendre les mécanismes et leurs usages. J’en donne quelques petits exemples dans l’article qui décrit basiquement ce qu’est un mélangeur vidéo.
Est-ce la fausse bonne idée ? Non pas vraiment, il faut bien commencer, et il est probable que cela corresponds au besoin du moment, tel que vous le percevez, d’ou l’interet de prendre des conseils auprès de professionnels de l’audiovisuel. Si cela se trouve, vous l’utiliserez que dans sa version limitée et que cela suffit réellement pour réaliser vos besoins actuels et futurs !
Cependant quand on sait d’expérience que la vidéo offre de tels services, et que l’on y prend très vite gout, vous en tant que producteur, mais aussi vos abonnées, vos prospects, vos clients, voir vos collaborateurs alors on sait que l’on sera obligé de passer à l’étape suivante, et la, la question se posera comment faire évoluer vos acquisitions simples et pas cher.
Même quand l’audiovisuel n’est pas le coeur de métier de votre entreprise, l’audiovisuel est aujourd’hui un élément clé de votre communication sur les réseaux sociaux, sur vos sites, sur vos chaines Youtube. La vidéo intervient dans tous les services de l’entreprise, la pandémie Covid19 a été révélateur à ce niveau.
Un client me disait il y a quelques jour une phrase de genre: “Oui mais quand tu n’es pas la il faudrait quand même pouvoir mettre en route le studio ?!“.
Une régie peut se concevoir de nombreuses façons et avec les technologies que je met en oeuvre pour mes clients le facteur humain est tout aussi important que les technologies proposées.
Une régie vidéo, un mélangeur, est composée d’électronique et d’informatique. Parfois cela tiens dans une tablette, parfois dans un ordinateur, parfois dans un mélangeur et sa surface de controle, d’écrans de controle.
Avec la pandémie l’informatique s’est largement introduit chez les industriels et leurs produits. Le cloud est également apparu dans les applications de productions vidéo et la production à distance devient une réalité.
Les cameras ont aussi évoluées vers cette production sur IP.
Votre régie doit donc passer par de l’informatique
L’informatique vous permettra de programmer la régie, de prendre le controle à l’aide de quelques fichiers préparés pour lancer l’enregistrement, le streaming ou le prompteur. On peut pousser cela vers l’éclairage qui peut aussi à l’aide de protocoles se programmer.
Alors quel régie est faites pour vous ?
Une régie que j’aime beaucoup est le Tricaster Mini 4K. C’est un ordinateur auquel il faut ajouter la surface de controle et un ordinateur secondaire, mais surtout des cameras NDI. Tout y est !
C’est une régie faites pour une architecture réseau et pour ses solutions d’automatisation.
Elle n’est pas forcement adaptée pour une entreprise sans personnel spécialisé ou formé. C’est sans doute la configuration initiale qui peut être complexe. Mais une fois vos scripts programmés, elle peut être aisement utilisé, y compris par du personnel non initié, ou que sommairement initié.
L’autre avantage de cette solution réside dans l’usage du NDI et de la mise en place du Remote Production. Mais qu’est ce que encore cet anglicisme ? Cela permet à l’aide du NDI de prendre le controle de la régie à distance, y compris via internet (voir l’article NDI BRIDGE) à l’aide de la fonctionnalité KVM.
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Voici une liste non exhaustive de 16 marques produisant des switchers, des mélangeurs vidéo qui s’adressent aussi bien aux entreprises qui débutent que les professionnels de l’audiovisuel avec un budget allant de 250€ à 79.000€
- Avmatrix
Budget : 300€ à 3.000€ - BlackMagicDesign
Budget : 300€ à 11.000 € - Datavideo
Budget : 1.300 € à 9.300 € - Feelworld
Budget : 250 € à 600 € - Hollyland
Budget : 2.800 € - Kondor
- MineMedia
Budget : 3.000 € - NEWTEK
Budget : 9.500 € à 35.000 € - Oton Technologies
Budget : environs 3.000 $USD - Panasonic
Budget : 7.900 € à 79.000 € - Quicklink
Budget : 18.000 à 21.000 € - RGBLINK
Budget : 300 € à 500 € - Roland
Budget : 300 € à 13.000 € - Ross
Budget : 6.000 € à 9.000 € - Sony
- Studiocast
- Yololiv
Budget : 900 € à 1.600 €
Soit plus de 90 mélangeurs vidéos correspondants aux besoins des productions vidéos occassionnelles comme les productions exigantes de la télévision.
L’entrée dans le monde vidéo est accessible même à des petits budgets inférieurs à 2.000 €, voir même moins de 1.000 €. Cependant leurs fonctionnalités et possibilités n’ont que peu en commun avec les mélangeurs vidéo de moyenne gamme qui se situent dans une fourchette de 5.000 – 10.000 €.
Ces petits mélangeurs ont pour mission de capter une, deux voir 4 cameras, et de les envoyer en streaming vers des plateformes comme Youtube. Parfois ils sont dotés de plus de fonctionnalités, comme l’enregistrement, ou d’autres fonctionnalités comme le PIP ou la superposition de couches pour ajouter des graphiques ou un logo. Sont-ils fiables et durables ? Difficile à dire. Ils se rangent aisement au fond d’un tirroir et prennent en compte un besoin de simplicité, alors que la production vidéo est un métier à part entière.
On se retrouve donc très vite coincé par ces produits d’entrée et un renouvellement régulier par ces marques incite à les considérer comme produit dont la durée de vie n’est que d’un à 2 ans : Soit par l’évolution du marché, soit par l’évolution de vos besoins.
Ces produits d’entrée se trouvent facilement sur le marché et des plateformes comme CDiscount ou Amazon les proposent.
Ce sont les TOUT en UN avec pour certains une taille d’une page A4, voir plus petit, ou une tablette de type IPAD ou son équivalent Android, ou encore Windows.
Reste que les TOUT EN UN ont ce coté pratique et simple.
L’inconvenient majeur réside aussi dans cette même légèreté qui peut inciter à la fragilité de connexion, ou encore la fragilité de la solution lorsqu’elle tombe malencontreusement.
Lorsque l’on produit de l’image, il faut pouvoir l’avoir sous les yeux. C’est le cas dans les tout en un, mais la taille de l’écran, même tactile, est une véritable plaie lorsque l’image n’est pas nette.
Sauter d’un menu à un autre à l’aide quelques petits boutons, c’est perdre quelques préciseuses secondes à devoir chercher dans le menu parfois complexe pour modifier un parametre.
Faut-il les considérer comme des jouets ? Le TOUT EN UN est un coté pratique lorsque tout est parfaitement préparé et que tout est prevu et en place et qu’aucune modification de dernière minute n’intervient.
Ce sont des petits bijoux technologiques à mon sens parfois extrèmement simples, trop sans doute, mais à ce prix, d’autres solutions me parraissent bien plus raisonnables.
Au dela de ces premiers prix et de ces tout en un, la moyenne du marché au niveau des mélangeurs se situe aux alentours 7.000 €. Cela peut paraitre élévé comme prix, mais il ne faut pas se leurer. En dessous de cela vous devrez selon les marques ajouter d’autres élements indispensables, ce qui au final vous amènera sans doute au même budget.
Je vous conseille et accompagne dans la mise en oeuvre de studio de production sur mesure ainsi que l'évolution et la transition vers la la production vidéo sur IP
Formations : DANTE, Grass Valley
Consultant audiovisuel, Producteur - Réalisateur - Streaming - Vmix
Rédacteur - Journaliste Freelance :Mediakwest.com / Sonovision.com
Speaker et Modérateur secteur audiovisuel
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DigitalNews TV audiovisuel
Linkedin : Gilbert Wayenborgh
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